Sans cadence mais pas sans coeur – le nouveau sauveur en cas d’insuffisance cardiaque

Les systèmes d’assistance cardiaque se révèlent de plus en plus alternatifs aux rares dons de coeurs. C’est le bilan d’un congrès international à l’Inselspital à Berne.

Les insuffisances cardiaques, souvent mortelles, correspondent à la première cause de séjours à l‘hôpital. Comme les organes de donneurs sont limités, beaucoup de patients sur la liste d’attente meurent.

Maintenant, une nouvelle technologie laisse espérer: des implants cardiaques de la taille d’une boîte d’allumettes assument pour un certain temps ou de manière permanente le travail du coeur. Les pompes transportent le sang continuellement sans cadence, autrement que le coeur, qui éjecte le sang par des mouvements de pulsation. Pour le corps, cela ne représente aucun problème.

Quels sont les patients peuvant profiter de cette découverte technique? Quand doit être transplanté un coeur artificiel? Quelles nouvelles pompes restent actuellement dans une expérimentation clinique? Ces questions ont été abordées lors d’un congrès international vendredi et samedi à Berne à l’Inselspital, qui s’occupe en collaboration avec le centre universitaire « Artorg » depuis des années du développement d’assistance cardiaque. Parmi les experts se trouvaient au congrès: Roland Hetzer du « Deutsches Herzzentrum » à Berlin, un pionnier de l’utilisation du système cardiaque mécanique, ainsi que Christian Latrémouille de l’Hôpital Européen Georges-Pompidou à Paris, où le coeur artificiel « Carmat » a été implanté à un patient de 76 ans, fin 2013.